Cette activité accompagne l’Algérie, l’Egypte et la Palestine dans leurs efforts pour appliquer la Gestion des systèmes de Recharge des Aquifères (GRA) de manière plus uniforme et réglementée afin de récolter tous les bénéfices de cette application.

En fait, bien que la GRA soit largement utilisée dans la plupart des pays du sud de la Méditerranée sur une base ad hoc non réglementée pour améliorer les fournitures en eau, l’adoption a été limitée par une absence de politique et de cadre réglementaire clair et uniforme qui permet aux avantages de la GRA de se matérialiser.

Des rapports nationaux ont été préparés pour chacun des trois pays comprenant ce qui suit :

  1. Une évaluation générale des politiques, législations et réglementations relatives à l’eau, aux eaux usées et à l’environnement, concernant la gestion et l’élimination des eaux usées.
  2. L’identification des failles et contraintes dans les législations et réglementations existantes sur l’eau, les eaux usées et l’environnement, qui empêchent le contrôle des pratiques de recharge artificielle.
  3. Une brève analyse technique de la pertinence du traitement des eaux usées, de la qualité des eaux effluentes, la nature des aquifères visés par la recharge, la qualité de l’eau des aquifères, les utilisations actuelles de l’eau provenant des aquifères, etc. 
  4. L’identification des principales failles et défis techno-économiques qui peuvent gêner la recharge artificielle.
  5. Le répertoire des mesures d’atténuation et de précaution appropriées afin de procéder à la recharge des nappes phréatiques sans polluer les aquifères rechargés.
  6. Le répertoire des normes physiques, chimiques et biologiques des eaux usées traitées de manière adéquate et destinées à la GRA.   
  7. L’identification et l’analyse des facteurs de risque qui peuvent affecter la formulation et la mise en œuvre (en termes de respect et d’application) des propositions de réglementations GRA.
  8. Le projet de lignes directrices pour les réglementations GRA nationales qui sont adaptées aux conditions environnementales nationales, aux spécificités socio-économiques et à l’hydrologie des nappes phréatiques.
  9. Les réformes institutionnelles proposées aux niveaux de gouvernement appropriés – national, local, utilisateurs – pour l’administration de l’ensemble des réglementations suggérées relatives à la recharge artificielle.
  10. L’organisation d’un voyage d’étude de 5 jours dans 2 pays européens reconnus pour leur état d’avancement en matière de GRA.
  11. Un forum de consultation national impliquant tous les acteurs pertinents dans chacun des pays cibles afin de valider et de finaliser les lignes directrices.
  12. Les rapports nationaux (30-40 pages chacun) avec un texte de réglementation spécifique pour une adoption et mise en œuvre potentielles.

Cette activité fait suite au développement de lignes directrices pour une GRA qui s’appuie sur l’expérience acquise au niveau mondial et sur les meilleures pratiques dans le domaine de la recharge des aquifères. Les lignes directrices ont été développées par SWIM-SM pour servir d’inspiration aux pays du sud de la Méditerranée en vue d’une possible adoption et application dans ces pays.

Dans ce sens, la GRA représente un test sur le terrain des lignes directrices développées dans des situations propres au pays et augmentera l’utilité des lignes directrices et de leur adaptabilité aux spécifications nationales.  

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