Activités de démonstration mises en œuvre jusqu’à décembre 2014 

 

Activité

Pays bénéficiaire

  • Développement d'un modèle des éléments finis (FEM) dans la région de Nobarya pour décrire le comportement des éléments hydrologiques ainsi que  l'évolution au fil du temps des conditions hydrogéologiques de la région
  • Un manuel sur les eaux usées traitées pour la réutilisation en agriculture a été traduit en anglais et distribué aux parties prenantes locales
  • Début des travaux pour la mise à niveau de la station d'épuration de Nobariya
  • Construction de la Zone Humide Artificielle pilote à l'intérieur de la zone de l'actuelle station d'épuration des eaux usées (STEP) de Nobariya
  • Développement d’un modèle schématique hydrogéologique en trois dimensions de la zone de Nobariya pour reconstruire l'évolution du flux et la qualité des eaux souterraines due aux facteurs naturels (par ex. recharge naturelle réduite) et aux activités humaines (par ex. l'irrigation) et pour développer d'éventuels scénarios de recharge artificielle de l'aquifère
  • Développement d’une plateforme SIG (système d'information géographique) pour informer les  partenaires du projet sur l'évolution de l'utilisation des eaux souterraines, les taux de pompage, les niveaux piézométriques, l'intrusion d'eau salée, la qualité de l'eau et l'environnement hydro-géologique
  • Développement d’activités de renforcement des capacités locales ciblant les femmes et l'économie d'eau au niveau domestique
  • Campagne de sensibilisation auprès des élèves des écoles primaires de Nobariya sur l’économie d'eau
  • Préparation d'une vidéo pour présenter les activités d’IMPROWARE en Egypte
  • Traduction de matériaux de communication en arabe et leur diffusion
  • Réunion avec les ONG (24 participants) et avec les industries locales (12 participants) dans le cadre de la stratégie d'engagement des parties prenantes locales
  • Appel d'offre et démarrage des travaux de construction de la zone humide artificielle
  • Redéfinition de la stratégie d’engagement des parties prenantes locales, y compris la participation d'un groupe de responsables gouvernementaux et des autorités locales de Nobariya (parties prenantes de haut niveau)
  • Identification de l'emplacement des puits nécessaires à prélever des échantillons de sol représentatifs de la section lithologique et placer 5 piézomètres à  environ 30 mètres de profondeur, appel d’offres et adjudication des travaux par une société de forage égyptienne
  • Mise à jour de l'archive SIG
  • Traitement et interprétation des données géophysiques et préparation d'un modèle en trois dimensions de la zone d'étude, qui constitue la meilleure base pour un modèle d'eau souterraine complexe
  • Levé géophysique (transitoire électromagnétique (TEM) et par sondage et résonance magnétique  (MRS) pour obtenir un modèle hydrogéologique à trois dimensions détaillé de la zone d'étude afin de cartographier l'emplacement précis et l'étendue des aquifères et évaluer l'ampleur de la détérioration causée par l’intrusion d'eau salée en raison de la surexploitation et des impacts du changement climatique.
  • Stratégie de caractérisation du site de la région d'El-Wadi Natroun Nobaryia tenant compte des objectifs et des contraintes techniques et économiques du projet
  • Préparation de la structure de SIG pour la région d'El-Wadi Natroun
  • Investigations du site Wadi El-Natrun pour sonder la capacité des méthodes géophysiques dans la cartographie du système d'eaux souterraines, en particulier dans les sites où l'information pertinente doit être améliorée, et préparation d'un plan détaillant les activités potentielles supplémentaires (en fonction des décisions futures de la sécurité égyptienne) liées à la caractérisation hydrogéologique des aquifères dans la zone de Wadi El-Natroun en utilisant ces methods
  • Un ensemble d'enquêtes techniques pour acquérir les données nécessaires
  • Atelier des parties prenantes sur la gestion de l'eau
  • Mise à jour de la stratégie de communication
  • Conception du projet de mise à niveau pour l’usine de traitement des eaux usées et de la zone humide artificielle
  • Procédures d'appel d'offres pour: a) le forage de nouveaux puits de pompage pour les études hydrogéologiques; b) la zone humide artificielle et c) la mise à niveau de l'usine de traitement des eaux usées

Egypte

 

  • Lancement d'un'appel d'offres pour l'installation de chicanes et la construction du traitement par filtre à sable
  • Une évaluation du système d'irrigation a commencé par des activités de suivi avant et après les travaux de rénovation. Les résultats montreront l'efficacité actuelle de la STEP de Korba, avant les travaux de rénovation. Une première phase de suivi a été menée au mois d'octobre et une deuxième phase pourrait s'avérer nécessaire après la fin des travaux de rénovation. La comparaison entre les résultats recueillis lors de la première et la deuxième phase donnera une idée claire de la qualité de l'eau possible à Korba grâce à ces interventions et servira d'aide et d'exemple à d'autres usines de traitement des eaux usées
  • Préparation d’un plan de suivi afin de vérifier l'efficacité de l'élimination des polluants
  • Elaboration d’un traitement de désinfection qui sera testé en laboratoire afin d'améliorer encore la qualité des effluents des bassins de maturation
  • Deux études numériques pour évaluer les effets de traitement de filtration du sable en amont du traitement tertiaire et l'installation de chicanes dans les bassins de maturation comme solutions possibles
  • Enquête géophysique pour recueillir des nouvelles et importantes informations concernant l'environnement hydrogéologique de la zone de Korba et atelier d'une journée pour donner à des professionnels des institutions compétentes une introduction détaillée des méthodes TEM en terme d'acquisition des données, de transformation et d'interprétation
  • Développement d’une plateforme SIG (système d'information géographique) pour informer les  partenaires du projet sur l'évolution de l'utilisation des eaux souterraines, les taux de pompage, les niveaux piézométriques, l'intrusion d'eau salée, la qualité de l'eau et l'environnement hydro-géologique
  • Activités de communication pour les étudiants âgés de 10 à 17 ans, à la fois à Tunis et dans la région de Korba, avec la collaboration d'une ONG locale s’occupant de l'éducation sur la protection de l'environnement
  • Lancement de la campagne de communication «Toute goutte d'eau» avec un atelier ouvert à toutes les parties intéressées à la composante « recherche » du projet
  • Mise en place d'un modèle capable de simuler le transport, la diffusion et la réaction des espèces chimiques dans l'environnement naturel, après le traitement de filtration sur sable (qui fait partie de l'activité pilote pour la mise à niveau de l'usine de traitement des eaux usées Korba)
  • Levé géophysique en utilisant la méthodologie TEM
  • Préparation d'une campagne de communication pour la Tunisie intitulée "TOUT goutte d'eau"
  • Achèvement du SIG pour la zone de Korba (Tunisie) et son téléchargement sur ​​le site web du projet

Tunisie

  • Colloque International "Politiques et Techniques pour un présent durable"
  • Préparation du programme e-learning et livraison des deux premiers modules (MODULE 1: aspects scientifiques et techniques de la gestion et des ressources en eau MODULE 2: Le cadre législatif sur la gestion des ressources en eau)
  • Traitement des données relatives à la description du système hydrologique / hydrogéologique des deux sites d'étude (Nubariya Wadi Al-Natroun, Egypte et Korba, Tunisie) et mise en place d’une archive SIG
  • Activités de renforcement des capacités pour les agents de l'Autorité de Développement de Nubariya (Egypte) et pour les autorités compétentes de Korba (Tunisie) sur la meilleure façon d’interviewer les acteurs locaux afin de comprendre leurs besoins et leurs attentes concernant les activités pilotes et de rendre compte des résultats de l'interview
  • Missions techniques en Tunisie et en Egypte au but de décider avec les partenaires locaux les stratégies nécessaires à l'acquisition de toute autre information nécessaire au projet
  • Missions et réunions avec les parties concernées en Tunisie et en Égypte dans le but de finaliser le processus d'appel d'offres pour la mise à niveau de la station d’épuration (STEP) des eaux usées de Korba (Tunisie) et la STEP et la zone humide artificielle de Nubariya (Egypte)
  • Analyse des parties prenantes en Egypte et en Tunisie et organisation de deux groupes de discussion avec les parties prenantes identifiées

Egypte, Tunisie

 

  Titre complet et acronym

Moyens Novateurs de Protection des Ressources en Eau dans les Zones Côtières Méditerranéennes par la Réinjection de l'Eau Traitée

 Pays  et zones cibles

            EGYPTE:   Nubaryia Wadi El Natrun

    TUNISIE:   Korba

  Objectifs généraux

  • Démontrer et promouvoir des politiques et pratiques de gestion durable de l'eau respectueuses de l'environnement en Egypte et en Tunisie, faisant face à la détérioration des aquifères causée par l'intrusion d'eau salée en raison de la surexploitation et du changement climatique;
  • Soutenir les activités agricoles et économiques des communautés rurales locales dans les sites de démonstration.
  • Tirer des exemples de meilleures pratiques et «bonnes leçons», alimentant le consensus et partager des expériences et capacités de coopération durable;
  • Diffuser des politiques, pratiques et leçons apprises durables dans la région méditerranéenne, y compris dans d'autres pays partenaires de l'IEVP.

  Objectifs spécifiques des      activités de démonstration

  • Améliorer la recharge des aquifères côtiers par l'injection d'eaux usées traitées de qualité appropriée obtenues à travers l'installation de stations de traitement, y compris de zones humides artificielles;
  • Contraster la surexploitation des nappes d'eau potable et augmenter la disponibilité en eau pour les communautés locales, faisant face à l'intrusion d'eau salée.
  • Diffuser les pratiques et les leçons apprises au cours du projet dans les 2 pays, en utilisant une approche pleinement participative visant à un engagement large des parties prenantes.

  Résultats attendus des      activités de démonstration


  • Des méthodologies efficaces par rapport au coût, respectueuses de l'environnement et facilement reproductibles pour traiter les eaux usées et les réutiliser dans la recharge des aquifères sont développées en tant que modèles «pilotes» en Egypte et en Tunisie;
  • Le savoir-faire est transféré à d'autres pays de l'IEVP;
  • La planification, les compétences de gestion et les politiques sont améliorées au niveau sous-régional et régional;
  • La coopération régionale dans le domaine de la gestion intégrée durable de l’eau est augmentée;
  • Les décideurs dans les pays Méditerranéens et la société dans son ensemble sont habilités à:

i) faire face  à la demande croissante des ressources en eau;

ii) s'adapter aux changements climatiques;

iii) agir contre la désertification.

   Organisation / Institution    Chef de file

Ministère italien de l'Environnement, du Territoire et de la Mer (IMELS) - Italie

  Organisations et institutions    partenaires

  • University Consortium for Industrial and Managerial Economics (CUEIM) - Italie
  • University Consortium for Socio-Economic Research and for the Environment (CURSA) – Italie
  • Aarhus University (AAH) – (Danemark)
  • Egyptian Environmental Affairs Agency (EEAA) - Egypte
  • Office National de l’Assainissement (ONAS) - Tunisie

  Coordonnées

Mme. ValeriaRizzo

Ministère italien de l'Environnement, du Territoire et de la Mer (IMELS)

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Pour télécharger la brochure du projet (en anglais) cliquez ici

Les questions et réponses contenues dans cette section visent à faciliter la compréhension de certains problèmes de gestion de l'eau (défis et réponses) abordés dans le cadre des activités des projets SWIM.

Cliquez sur les sections mises en évidence ci-dessous pour accéder à des informations spécifiques:


La désertification a été définie par la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (Rio de Janeiro, 1992) et dans le cadre de la Convention internationale sur la désertification (Conventions des Nations Unies sur la lutte contre la désertification - CLD) comme "la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines". La désertification induit l'appauvrissement de la végétation et des sols.

Le changement climatique et la désertification sont liés par rétroaction dans un cercle vicieux. Le changement climatique est susceptible de réduire la disponibilité des précipitations ainsi que leur distribution, à savoir que la pluie tombe en plus grandes quantités et durant des périodes plus courtes et, le cas échéant, au cours de périodes où elle est moins nécessaire. Ce régime pluviométrique réduit la disponibilité en eau pour la végétation sauvage tandis que la hausse des températures - autre conséquence du changement climatique - renforce l'évapotranspiration et donc le besoin en eau de la plante. Tout cela peut entraîner le déclin et la mort de la végétation ainsi que des pertes progressive du sol en raison de son exposition au vent et autres phénomènes climatiques extrêmes, tels que les inondations.

Les activités humaines, telle l'agriculture intensive, peuvent aggraver ces conditions par augmentation du ruissellement de surface et réduction de la percolation et, par voie de conséquence, du stockage de l'eau dans les nappes aquifères souterraines. L'augmentation du ruissellement de surface aggrave les pertes de sol par intensification de l'érosion. En outre, le déclin de la végétation entraîne des émissions de gaz à effet de serre qui, à leur tour, intensifient le changement climatique. De surcroît, l'érosion des terres réduit leur disponibilité à usage de piégeage du carbone, et de ce fait leur capacité à atténuer l'impact du changement climatique.


Dans la région arabe, un pourcentage élevé des terres est classé en tant que zones désertifiées, enclines et très enclines à désertification. Les données ne sont cependant ni très précises ni très exactes. Le pourcentage varie entre 45% et 90%.
Bien que les succès et réalisations en matière de gestion de la désertification aient fait l'objet d'une documentation dans certains pays arabes, celle-ci se limite uniquement à certains aspects et localisations spécifiques. Leur importance réside dans la démonstration de faisabilité technique d'approches spécifiques, dont l'amélioration de l'irrigation et les pratiques de gestion de l'eau, les technologies d'élevage, le reboisement des terres, la fixation des sables mouvants, la préservation de la biodiversité, etc.
À titre d'exemple, deux projets agissent, au niveau de la composante de démonstration du Programme SWIM, en faveur de la promotion des actions s'opposant à la pénurie d'eau et aux risques de désertification croissants, grâce à des activités d'adaptation s'exerçant notamment: 1 - sur les variétés végétales tolérantes aux stress abiotiques au moyen d'un ensemble de techniques de gestion des terres et des ressources hydriques sur mesure, localement adaptées à la préservation de l'humidité du sol, la prévention de l'érosion, la perte de fertilité et la salinisation, tout en assurant la durabilité de la production (projet SWIM ACLIMAS) et 2 - sur des techniques destinées à améliorer la collecte traditionnelle de l'eau, la limitation de l'érosion et des inondations, et la recharge des nappes souterraines dans les zones arides (SWIM WADIS-MAR). Bien que ces projets s'appliquent dans des zones cibles sélectionnées de pays (arabes) du sud de la Méditerranée, leurs résultats sont largement diffusés à d'autres pays de la région en vue de renforcer leur éventuelle remise en œuvre.
Par ailleurs, le Mécanisme de Soutien de SWIM – la composante du Programme SWIM liée principalement à l'apport d'assistance technique aux Pays Partenaires par intervention “légère” (soutien aux politiques, renforcement des capacités, etc.) s'est attaquée à la désertification à travers le développement des capacités d'actions sans regret, en vue d'une adaptation au changement climatique et par une évaluation des épisodes de sécheresse dans les Pays Partenaires de SWIM. Cet apport a été fondé sur la nécessité exprimée et sur la demande émanant de ces pays. Des activités parallèles opérées par SWIM SM, telles que l'augmentation de l'efficacité de l'irrigation grâce à l'appui d'associations d'usagers de l'eau (AUE) et la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture, accompagnée d'une assistance aux agriculteurs, sont également susceptibles de conduire à la lutte contre la désertification.
En dépit de nombreux exemples et du grand nombre de résultats de recherche recueillis jusqu'ici, il semble qu'une carence en matière de travail collectif et coordonné au niveau de la région arabe, en vue de s'attaquer de manière globale aux causes et aux conséquences de la désertification, demeure.

Le Draft Strategy for Water in the Mediterranean (Projet de Stratégie pour l'Eau en Méditerranée) et l'Arab Strategy for Water Security (Stratégie Arabe de Sécurité Hydrique) portent tous deux sur le changement climatique. Le projet intitulé “Adapting to climate change in the water sector in the MENA region” (Adaptation au changement climatique dans le secteur des ressources hydriques dans la région MENA) est un projet mis en œuvre dans le cadre de la Stratégie arabe, financé par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et exécuté par le Conseil des ministres arabes des ressources en eau (ACMARE) de la Ligue des États arabes (LEA), avec pour objectif le renforcement des capacités des institutions nationales de ressources hydriques à développer et mettre en œuvre des stratégies d'adaptation au climat. Tel que mentionné sur le site Internet de la GIZ: "Le facteur clé de succès de la mesure réside dans le renforcement de la gouvernance régionale dans le secteur des ressources en eau en accord avec la LEA, son institution spécialisée l'ACSAD, la CESAO et les ministères chargés des ressources hydriques dans les États membres. Dans la première phase du projet (2011-2014) les ministères de l'eau égyptien, jordanien et libanais seront assistés dans la formulation de stratégies nationales d'adaptation et dans le développement des capacités nécessaires. La priorité sera donnée à des conseils stratégiques, l'élaboration de méthodes et d'instruments, et à l'apport d'un soutien pratique aux innovations techniques et institutionnelles en vue d'une adaptation au climat.
Le projet recouvre trois domaines:
1. ACMARE: (Conseil des ministres arabes des ressources en eau) Étant donné la nécessité de développer les bases d'une planification et d'instaurer un environnement propice à l'adaptation au changement climatique, la sensibilisation entre les acteurs - ici l'ACMARE - par rapport aux vulnérabilités régionales et à la nécessité de l'adaptation dans le secteur de l'eau, doit s'intensifier. Cela devrait se refléter dans la planification et la mise en œuvre de politiques régionales et nationales.
2. CESAO: La mise en réseau et la gestion des données et de l'information en vue de l'adaptation seront promues en coopération avec la CESAO. Une plate-forme de connaissances sera mise en place par les praticiens et par les universitaires dans les pays de la région MENA et d'Europe, mettant à disposition des résultats de recherche actualisés concernant les modèles climatiques, les conséquences du changement climatique et les mesures d'adaptation possibles.
3. ACSAD: Le troisième domaine appartient au Centre arabe pour l'étude des zones arides et des terres sèches (ACSAD). Le «branche technique» de la LEA est responsable de la mise en œuvre opérationnelle de la Stratégie arabe en matière de ressources hydriques et de la fondation d'un Centre d'excellence concernant les changements climatiques dans la région arabe. L'ACSAD conseillera l'ACMARE quant à la mise en œuvre complète et au financement des mesures d'adaptation au changement climatique dans les États membres de la LEA.

L'UE a élaboré des politiques et des stratégies de lutte contre la désertification dans les pays européens concernés. À l'échelle planétaire, l'Union européenne en partenariat avec le PNUE, et en réponse à l'intérêt exprimé par la Convention, met l'Atlas mondial de la désertification à jour. Au niveau régional - Sud de la Méditerranée - la CE a financé le projet "Climat Sud: Soutien à l'atténuation du changement climatique et à l'adaptation à celui-ci dans la région Sud de l'IEVP ” visant à renforcer la coopération régionale entre l'UE et ses voisins du sud de la Méditerranée et entre les pays partenaires eux-mêmes (Sud–Sud), en matière d'atténuation du changement climatique et d'adaptation à celui-ci, à travers, notamment, le développement des capacités et le partage d'information. L'objectif principal est de soutenir la transition de ces pays vers un développement sobre en carbone et la résilience climatique.
À cet effet, le projet aidera les pays partenaires à la formulation et à la mise en œuvre de politiques et à l'usage d'outils d'atténuation et d'adaptation, tels que les stratégies nationales d'adaptation, les stratégies de développement à faible émission; les actions nationales d'atténuation appropriées (NAMA) ; et mesure, notification et vérification (MRV), en particulier par la création d'inventaires de gaz à effet de serre. Il vise également à améliorer, dans les pays cibles, l'accès des décideurs, des fonctionnaires, des experts et de la société civile aux meilleures pratiques et à la législation mise en place dans l'UE, les pays du Sud de la Méditerranée et d'autres régions du monde, dans le domaine du changement climatique".
Plusieurs solutions sont proposées par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CLD) et d'autres organisations en vue de lutter contre la désertification et sont considérées comme les meilleures pratiques. Ce sont:
1. Les technologies de Gestion Durable des Terres (GDT), adaptation incluse,
2. Le renforcement des capacités et la sensibilisation à différents niveaux,
3. Le suivi, l'évaluation/recherche de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse et de la GDT,
4. La gestion des connaissances et le soutien décisionnel,
5. L'adaptation des cadres politique, législatif et institutionnel afin de faire face à la désertification,
6. Le financement et la mobilisation des ressources, et
7. La participation des populations touchées, la collaboration au niveau local, régional et mondial et le réseautage entre parties prenantes à différents niveaux et échelles.
Les actions proposées par la Convention en vue de combattre la désertification sont résumées ci-dessous:
1. Augmenter la résistance de la population par l'apport de moyens de subsistance alternatifs, la prévention de la dégradation des terres, l'apport de systèmes d'assurance pour l'agriculture des petits exploitants, le soutien à l'agriculture à bases scientifiques, l'intensification de la sensibilisation et du développement en faveur des institutions locales, l'apport de cadres de gouvernance et le soutien à l'autonomisation des groupes vulnérables.
2. Améliorer la gestion des terres par la restauration et la fertilisation des terres, la pratique d'une agriculture durable, la gestion des pâturages.
3. Diversifier la production en associant les productions animale et végétale.
4. Restaurer les terres par l'amélioration des techniques culturales et d'irrigation et le reboisement.
5. Contrôler l'érosion par l'érection de clôtures et de barrières, la plantation d'une végétation fixant le sol et l'interdiction du pacage.
6. Recourir à des sources d'énergie autres que le bois afin de freiner la déforestation.
7. Trouver des solutions alternatives telles que le semis direct
8. Nouer des partenariats à l'échelle mondiale en vue de soutenir financièrement et techniquement les efforts de lutte contre la désertification
Les actions de lutte contre la désertification sont définies dans les Plans d'Actions Nationaux (PAN) comprenant des évaluations de la situation nationale relative à la désertification et à la dégradation des terres et un plan d'action destiné à lutter contre la désertification en fonction des conditions locales, des ressources disponibles et des connaissances. Le recours aux savoirs locaux dans la gestion des terres est encouragé. Les PAN peuvent être consultés ou acquis auprès de l'autorité nationale compétente qui constitue le point focal de la NUCLD, incarnée, dans la plupart des cas, par le ministère de l'environnement ou de l'agriculture.


La désertification affecte négativement la productivité des terres et leur capacité à nourrir les populations. Une désertification accrue implique une réduction de la sécurité alimentaire. Dans le monde arabe, la désertification continue risque de conduire à l'intensification des pénuries alimentaires et à l'augmentation du coût des importations de produits alimentaires. Comme l'indique la FAO/RONE 1994, leur coût est passé de 4,8 milliards de dollars en 1980 à 23,3 milliards de dollars en 1990. Les cultures les plus touchées seront les raisins, les olives et le blé comme l'indique le projet CIRCE “Climate Change and Impact Research: The Mediterranean Environment” (Changement Climatique et Recherche d'Impact: L'Environnement Méditerranéen).

Ruissellement agricole: Le ruissellement dans les eaux superficielles d'herbicides, fongicides, insecticides, nitrates et phosphates d'engrais et de déchets animaux en provenance des terres et des opérations agricoles. Considéré comme une source non-point (NPS) de pollution de l'eau
(Source: Conditions de l'EPA Dictionnaire Environnement,
http://www.ecologydictionary.org/EPA-Terms-of-Environment-Dictionary/AGRICULTURAL_RUNOFF)

Station agro-météorologique: station fournissant les informations météorologiques et biologiques simultanées et aidant à étudier et utiliser les informations météorologiques et climatiques pour améliorer ou accroître les cultures agricoles et / ou augmenter la production agricole. L’agrométéorologie consiste principalement dans l'interaction des facteurs météorologiques et hydrologiques d'une part et de l'agriculture, qui englobe l'horticulture, l'élevage des animaux et la foresterie.

Recharge des aquifères: Dans son sens large, il se réfère à la reconstitution d’aquifères.

Changement climatique: Il se réfère à un changement dans l'état du climat qui peut être identifié (par exemple en utilisant des tests statistiques) par des changements dans la moyenne et / ou par la variabilité de ses propriétés, et qui persiste pendant une période prolongée, généralement des décennies ou plus. Le changement climatique peut être dû à des processus internes naturels ou des forçages externes, ou à des changements anthropiques persistants dans la composition de l'atmosphère ou dans l'utilisation des terres. La Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dans son article 1, définit le changement climatique comme: «un changement de climat attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l'atmosphère mondiale et qui est en plus de la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables ». La CCNUCC fait donc une distinction entre le changement climatique imputable aux activités humaines qui modifient la composition de l'atmosphère, et la variabilité du climat attribuable à des causes naturelles (Source: Glossaire des termes utilisés dans le Quatrième Rapport d'évaluation du GIEC, http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_appendix.pdf).

Ensemencement des nuages: une technique de modification du climat impliquant l'injection d'une substance dans un nuage dans le but d'influencer le développement ultérieur du nuage. Ordinairement, cela se réfère à l'injection d’un agent de nucléation, qui crée un noyau autour duquel la précipitation se forme. Dans la pratique courante, l'ensemencement des nuages implique la libération aérienne de particules d'iodure d'argent dans les nuages convectifs pour créer des orages.
(Source: Dictionnaire de l'EPA sur la Terminologie Environnementale, http://www.ecologydictionary.org/EPATerms-of-Environment-Dictionary/CLOUD_SEEDING).

Travail de conservation du sol: Un niveau de travail réduit du sol combiné avec une ou plusieures pratiques de conservation du sol et de l'eau visant à réduire les pertes de ces ressources par rapport au travail conventionnel. Ces activités souvent prennent la forme de travail de non-inversion du sol qui retient des quantités productives de résidus de la récolte précédente à la surface du sol.
(Source: EPA Terms of Environment Dictionary, http://www.ecologydictionary.org/EPA‐Terms‐of‐
Environment‐Dictionary/CONSERVATION_TILLAGE).

Coût de la Dégradation de l'Environnement (CDE): estimation monétaire des impacts actuels et futurs causés par la dégradation environnementale produite dans une année donnée, ou l'année de référence. Chaque estimation finale est indiquée en termes de pourcentage du produit intérieur brut du pays (PIB) pour l'année de référence. Cette estimation exprime le CDE en termes comparables aux indicateurs économiques les plus largement utilisés, le rendant immédiatement intelligible pour les décideurs et la population en général (Sarraf 2004). Il permet également de comparer (a) les estimations de CDE entre différents pays et (b) les coûts des différents types de dégradation environnementale dans le même pays. Le CDE mesure généralement la dégradation causée à plusieurs catégories environnementales: eau, qualité de l'air, terres agricoles, forêts, déchets, et zone côtière. Spatialement, l'analyse peut être faite au niveau local (par exemple, une ville ou une côte), au niveau national (un pays), au niveau multinational (plusieurs pays), ou même au niveau régional (par exemple, l'ensemble du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord). Selon l'objectif de l'analyse, il peut se concentrer globalement sur les catégories de l'environnement ou seulement sur une ou quelques catégories (Source: La Banque Mondiale:https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/2499/562950PUB0Envi1AUGUST0201011PUBLIC1.txt? Séquence = 2)

Dessalement: l'élimination du sel de l'eau ou du sol (Source: EEA multilingual environmental glossary
http://glossary.en.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=desalination)

Désertification: 1) L'évolution de conditions désertiques à la suite de l'activité humaine ou du changement climatique. 2) Le processus de dégradation des terres qui permet au sol de se répandre comme un désert dans les zones arides et semi-arides. Il y a une perte du couvert végétal et le sol se détériore dans la texture, la teneur en nutriments et la fertilité. (Source: EEA Glossary:
http://glossary.eea.europa.eu/terminology/terminology/concept_html?term=desertification)

Système d'alerte précoce: Toute série de procédures et dispositifs conçus pour détecter des menaces soudaines ou potentielles qui pèsent sur les personnes, les biens ou l'environnement au premier signe de danger ; surtout un système utilisant la technologie radar. (Source: RHW, source de terminologie: http://www.eionet.europa.eu)

Valorisation de l'environnement: une série de techniques que les économistes utilisent pour évaluer la valeur économique des biens et services environnementaux, dont un grand nombre n'ont pas des prix facilement observés sur le marché. Des exemples de biens et services environnementaux comprennent les vues panoramiques, la biodiversité, ainsi que de nombreux processus indirects, tels que les bassins versants et l'approvisionnement en eau, les forêts et la séquestration du carbone ou
le contrôle de l'érosion, la conservation des écosystèmes et du matériel génétique.

Eau douce: 1) Eau avec une salinité inférieure à 0,5 (parties pour mille) des sels dissous (Source:
Terminology source: http://www.semide.net); 2) Eau d'origine naturelle ayant une faible concentration
de sels, ce qui est souvent considéré acceptable pour le captage et le traitement pour produire de l'eau potable; (Source: Directive 91/676/CEE du 12 Décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution causée par les nitrates à partir de sources agricoles).

Génotype: la constitution génétique entière d'un organisme, ou la composition génétique dans le locus spécifique d’un gène ou dans un ensemble de loci (Source: http://biodiversity-chm.eea.europa.eu).

Eaux grises: eaux usées domestiques autres que les eaux d'égout, composées de l'eau de lavage de la cuisine, de la salle de bains, et des bacs à laver, baignoires et les rondelles
(Source: Conditions de l'EPA Dictionnaire Environnement, http://www.ecologydictionary.org/EPA-Terms-of-Environment-Dictionary/Gray_Water)

Eau souterraine: 1) l'eau qui occupe les pores et les fissures dans la roche et le sol, en dessous de la surface et dessus d'un couche de matériau imperméable. Elle est libre de se déplacer par gravité, soit vers le bas, vers le couche imperméable, ou suivant un gradient (Source: http://www.eionet.europa.eu); 2) Toute l'eau qui est inférieure à la surface du sol dans la zone de saturation et en contact direct avec la base du sol (Source: Directive 2000/60/CE du 23 Octobre 2000 établissant un cadre d'action communautaire dans le domaine de la politique de l'eau (directive cadre sur l'eau)).

Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE): Un processus qui favorise le développement et la gestion coordonnés des ressources en eau, de la terre et des ressources associées afin de maximiser les retombées économiques et sociales d'une manière équitable sans compromettre la durabilité d'écosystèmes vitaux et de l'environnement
(Source: Global Water Partnership, http://www.gwp.org/The-Challenge/What-is-GIRE /).

Transfert entre bassins: le retrait de l'eau d'un bassin fluvial (un bassin de donateurs) pour la distribuer pour l’usage dans un autre bassin hydrographique (bassin de réception) et sans retour dans le bassin d'origine.

Calendrier d'irrigation: définition du temps et de la quantité d'eau à appliquer à des cultures en fonction d'un objectif de gestion (Howell, 1996). Cette définition peut être basée soit sur des méthodes d’équilibre sol-eau, des modèles météorologiques qui permettent d'estimer l'évapotranspiration des cultures, ou sur des mesures des paramètres des plantes.

Actions (ou mesures) non-regret pour l'adaptation au changement climatique: 1) Mesures dont les avantages, tels que l’amélioration des performances ou la réduction d’émissions de polluants locaux / régionaux, mais à l'exclusion des avantages des mesures d'atténuation du changement climatique - sont égales ou supérieures à leurs coûts. Elles sont parfois appelées «mesures qu’il vaut la peine de mettre en œuvre de toute façon » (Source: Glossaire du GIEC http://www.ipcc.ch/pdf/glossary/ipcc-glossary.pdf); 2) Activités qui donnent des avantages, même en l'absence de changement climatique. Dans de nombreux endroits, la mise en œuvre de ces mesures constitue une première étape très efficace dans le cadre d'une stratégie d'adaptation à long terme. Par exemple, le contrôle des fuites dans les conduites d'eau ou l’entretien des canaux de drainage est presque toujours considéré comme un très bon investissement du point de vue d'une analyse coûts-avantages, même en l'absence de changement climatique. L’amélioration des normes d'isolation des bâtiments et le « climate-proofing » des nouveaux bâtiments est un autre exemple typique de stratégie non-regret, car cette action augmente la résistance au climat alors que l'économie d’énergie peut souvent rembourser le coût supplémentaire en quelques années seulement. Si une mesure est non-regret, il dépend des circonstances spécifiques. Par exemple, des infrastructures supplémentaires d'irrigation peuvent être une mesure non-regret dans des régions qui sont déjà confrontées à la pénurie d'eau. Dans d'autres régions, compte tenu des coûts substantiels d'investissement, il serait bénéfique seulement si le changement climatique diminue de façon significative les précipitations
(Source: Climate Adapt: European Climate Adaptation Platform, http://climateadapt.eea.europa.eu/uncertainty‐guidance/topic2#What+are+no‐regret+adaptation+measures%3F).

Ressources en eau non-conventionnelles: Sources d'approvisionnement complémentaire qui peuvent être substantielles dans les régions touchées par une pénurie extrême des ressources en eau renouvelables. Ils comprennent: la production d'eau douce par le dessalement de l'eau salée ou saumâtre (surtout à des fins domestiques), la réutilisation des eaux usées urbaines ou industrielles (avec ou sans traitement), principalement dans l'agriculture, mais de plus en plus dans l'industrie et les secteurs domestiques; l’eau de drainage agricole, le transfert entre bassins, la récolte de l’eau de pluie, l’ensemencement des nuages, la réutilisation des eaux grises, etc.

Participation du Secteur Privé (voir Partenariat Public-Privé)

Partenariat Public-Privé (PPP): accord contractuel entre un organisme public et une entité du secteur privé. Par cet accord, les compétences et les atouts de chaque secteur (public et privé) sont partagés dans la prestation de services ou d'installations pour l'utilisation du grand public. En plus du partage des ressources, chaque partie partage les risques et les avantages potentiels dans la livraison du service et / ou de l'installation.
Récolte de l’eau de pluie: Récolte de l'eau de pluie à partir des toits des bâtiments qui peut être utilisée pour des besoins à l'intérieur des résidences, pour l'irrigation, ou les deux, en tout ou en partie (Adapté de: Harvested Rainwater, http://rainwater.sustainablesources.com/).

Énergie renouvelable: énergie produite à partir de sources qui ne dépendent pas des carburants dont il n'y a que des stocks finis. La source renouvelable la plus largement utilisée est l'énergie hydroélectrique, d'autres sont l'énergie produite à partir de la biomasse, l'énergie solaire, l'énergie marémotrice, l'énergie des vagues et l'énergie éolienne. (Adapté de: EEA multilingual environmental glossary,
http://glossary.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=renewable%20energy%20source).

Bassin fluvial: La superficie des terres à partir de laquelle tout le ruissellement s’écoule à travers une séquence de ruisseaux, rivières et, éventuellement de lacs vers la mer à une seule embouchure, estuaire ou delta. (Source: dataservice, http://dataservice.eea.eu.int).

Intrusion d'eau salée: Processus par lequel un aquifère est surexploité créant un déséquilibre dans le flux d’une zone, qui résulte dans l’empiétement de l'eau salée sur l’eau douce. (Source: EEA multilingual
environmental glossary, http://glossary.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=saltwater%20intrusion).

Erosion du sol: 1) Elle consiste en l'enlèvement de matériaux du sol par l'eau ou le vent. Il s'agit d'un phénomène naturel mais il peut être accéléré par les activités humaines. (Source EEA multilingual environmental glossary, http://glossary.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=soil%20erosion); 2)

Détachement et mouvement de la couche arable ou de matériel de la partie supérieure du profil du sol, par l'action du vent ou de l’eau courante, en particulier en raison des changements apportés par l'activité humaine, tels que les pratiques agricoles inappropriées (Source: BJGEO).

Eaux de surface: Toutes les eaux à la surface de la Terre qui se trouvent dans les rivières, les ruisseaux, les étangs, les lacs, les marais, les zones humides, comme glace et neige, et les eaux de transition, côtières et marines. (Source Définition: EEA multilingual environmental glossary
(http://glossary.eea.europa.eu/terminology/concept_html?term=surface%20water).

Surveillance de la qualité des eaux usées: processus programmé d’échantillonnage, mesures et enregistrement du processus entier de traitement des eaux usées, y compris les effluents, les affluents, les processus de traitement des eaux usées, les effluents rejetés, les boues / biosolides, les eaux souterraines, les sols et les rivières à mont et en aval de la décharge dans le but d'informer et entraîner les changements de processus nécessaires.

Réutilisation des eaux usées: La réutilisation des eaux usées à des fins bénéfiques (Source: EPA
Terms of Environment Dictionary, http://www.ecologydictionary.org/EPA‐Terms‐of‐Environment‐
Dictionary/WASTEWATER_RECLAMATION).

Traitement des eaux usées: Enlèvement de la matière organique, bactéries, virus et solides par des processus physico-chimiques et biologiques des eaux usées domestiques, industrielles et commerciales avant qu'ils ne soient rejetées dans les rivières, lacs et mers (Source ETC/CDS. General Environmental Multilingual Thesaurus (GEMET 2000).

Plafonnement de l'eau: Application de limites dans la quantité d’eau utilisée dans divers secteurs (par exemple domestique, agricole, industriel, etc.).

Gestion de la demande en eau: mise en œuvre de politiques ou de mesures qui servent à contrôler ou influencer la quantité d'eau utilisée. (Source UKWIR/EA. 1996. Economics of demand management ‐ Main report and practical guidelines. UK Water Industry Research Limited. London. Quoted by: EEA. 2001. Sustainable water use in Europe: Part 2. Copenhagen).

Gouvernance de l'eau: L’ensemble de processus politiques, organisationnels et administratifs à travers lesquels les communautés formulent leurs intérêts, leurs opinions sont prises en compte, les décisions sont prises et mises en œuvre, et les décideurs sont tenus responsables pour le développement et la gestion des ressources en eau et la prestation des services d'eau à différents niveaux de la société (Source: http://www.semide.net).

Récolte de l'eau: Collection des eaux de ruissellement et des eaux pluviales à des fins diverses, telles que l'irrigation ou les fontaines (Source: EPA, http://water.epa.gov/type/watersheds/whatis.cfm).

Intégration de questions relatives à l'eau: processus d'intégration des préoccupations liées à la gestion de l'eau dans toute action planifiée, y compris la législation, les politiques ou les programmes dans tous les domaines / secteurs et à tous les niveaux.

Tarification de l'eau: Application d'un taux ou d’une valeur monétaire à laquelle l'eau peut être acheté ou vendu (Source: EEA http://glossary.eea.europa.eu/EEAGlossary/W/water_pricing).

Bassin versant: Superficie des terres où toute l'eau qu’y se trouve au-dessous ou s'écoule de celle-ci va dans le même place.

Gestion de l'approvisionnement en eau: politiques et mesures visant à contrôler l'eau qui est recueillie et conduite à travers des tuyaux et mise à disposition pour l'utilisation des personnes dans une communauté ou une région.

Associations d’Usagers de l'Eau (AUE): Un groupe d'utilisateurs d'eau, tels que les irrigants, qui mettent en commun leurs ressources financières, techniques, matérielles et humaines pour le fonctionnement et l'entretien d'un système d'eau. Une AUE choisit généralement ses dirigeants, traite les litiges en interne, recueille les frais, et met en œuvre la maintenance. Dans la plupart des zones, l'adhésion aux AUE dépend de la relation d’un individu d’une source d'eau (eaux souterraines, sources, un canal, etc).

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