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Nobariya – Égypte
Afin d'améliorer la qualité des eaux usées traitées, le projet a identifié le besoin d'une importante rénovation de l'usine existante et d'un traitement tertiaire à travers un marais artificiel à écoulement souterrain (CW). Les travaux du CW ont été achevés le 30 septembre tandis que, le 1er octobre, les travaux de rénovation de l'usine de traitement des eaux usées (STEP) ont commencé.
Ces travaux incluent :
Entre novembre et décembre 2014, les travaux suivants ont été exécutés :
Korba, Tunisie
La première station de traitement des eaux usées de Korba utilisait un traitement par boues activées et des bassins de maturation comme traitement tertiaire des eaux usées domestiques et industrielles. Pendant la mise en œuvre du projet, le problème principal qui est apparu dans la station concernait la qualité de l'effluent en raison d'un goulot d'étranglement dans les installations de recharge qui a entraîné une récupération moins efficace des eaux usées.
Nobariya – Égypte et Korba - Tunisie
L'élément central des études techniques et hydro-géologiques menées par IMPROWARE a été de définir les aspects hydrogéologiques des sites de Nobariya (Égypte) et Korba (Tunisie), afin de gérer correctement la recharge artificielle des aquifères.
Les principales activités réalisées entre les mois d'octobre et décembre ont porté sur le développement d'un modèle des éléments finis (FEM) dans la région de Nobarya, au nord de l'Égypte. Les principaux o bjectifs de ces activités ont été de:
- décrire le comportement des éléments hydrologiques ainsi que l'évolution au fil du temps des conditions hydrogéologiques de la région. En effet, comme conséquence de la récupération de la région à des fins agricoles, celle-ci a connu une évolution significative au fil du temps - passant de zones arides à des zones humides au cours des 30 dernières années;
- définir une référence appropriée et les conditions initiales d'un modèle à l'échelle locale du débit et du transport des eaux souterraines qui sera développé pendant la deuxième phase afin d'examiner les divers scénarios de recharge des aquifères.
Les modèles numériques constituant un puissant outil pour prédire l'évolution du débit et de la qualité des eaux souterraines en fonction des facteurs naturels (p. ex. réduction de la recharge due aux changements climatiques) et des activités anthropiques (activités de pompage des eaux souterraines ou de recharge), IMPROWARE a utilisé un simulateur avancé qui calcule le débit/transport des eaux souterraines selon le modèle des éléments finis appelé "FLOW3D". Ce simulateur permet une représentation tridimensionnelle complète d'un grand nombre de paramètres, comme le système aquifère, l'écoulement entier transitoire, mi-transitoire et permanent ainsi que les processus de transport; il permet aussi de gérer du matériel hétérogène et les propriétés des solutés, y compris les conductivités, dispersivités, porosités, coefficients de distribution, coefficients de transfert de la masse et les constantes de désintégration.
En outre, une caractérisation hydrogéologique précise du sous-sol a été réalisée en intégrant l'investigationin situ et la modélisation numérique afin de développer une simulation fiable des effets i) de la recharge des aquifères (aussi bien par les bassins d'infiltration que par des puits) et ii) du pompage des eaux souterraines. Différents types de données disponibles ont été recueillis et intégrés pour construire une architecture tridimensionnelle du modèle hydrologique du site sélectionné, notamment :
- la litho-stratigraphie du bassin, l'accent étant mis en particulier sur la géométrie des aquifères;
- les propriétés hydrologiques et geo-mécaniques des aquifères et des aquitards intermédiaires ou unités semi-imperméables (p.ex. la porosité, la conductivité hydraulique, le stockage élastique, la compressibilité du sol, etc. );
- le modèle numérique d'altitude de la zone et la géométrie du principal réseau de drainage;
- le régime climatique (par ex. la température, le vent, les précipitations, le rayonnement solaire) au cours des dernières années;
- le comportement historique (mesures et/ou estimations) des volumes d'eaux souterraines pompés depuis le sous-sol, avec l'emplacement des puits, des profondeurs de captage;
- les relevés de l'évolution de la surface de l'étang développée au fil des ans à Nobariya.
La ''Conférence internationale sur le développement durable dans la Vallée du Jourdain'' a été organisée du 10 au 12 novembre 2014 et a réuni plus d'une centaine de fonctionnaires gouvernementaux de Jordanie, Palestine et Israël, des représentations diplomatiques internationales, des représentants d'agences de développement internationales et des experts du Bassin du Jourdain.
Cette conférence régionale s'est tenue dans les semaines autour du 20e anniversaire du Traité de Paix israélo-jordanien. Tandis que d'autres manifestations liées à ce 20e anniversaire étaient annulées en raison des graves divisions politiques et sociales, le fait qu'une conférence régionale de cette envergure soit convoquée et réunisse des hauts fonctionnaires des trois parties avec la participation de deux ministres d'Israël, constitue un grand succès en soi et un considérable engagement dans l'effort régional de réhabiliter le cours inférieur du fleuve Jourdain.
S. E. Saed Abu Hammour, secrétaire général de l'Autorité de la Vallée du Jourdain (JVA), a pris l'initiative de lancer un appel à l'action, qui a été bien accueilli par la Conférence. Au nom de la Jordanie, il a invité les gouvernements israélien et palestinien à convoquer une réunion en Jordanie, pour discuter des efforts à entreprendre en vue de la réhabilitation du fleuve et a suggéré la signature d'un protocole d'entente trilatéral entre les parties.
Les représentants du projet Tous à travers le Jourdain ont présenté une vision avancée en termes de planification pour le cours inférieur du Jourdain. Cette vision s'inscrit dans l'utilisation du cours inférieur du Jourdain comme moyen de transport multifonctionnel de l'eau et suppose un changement majeur dans la manière de penser conventionnelle. Le plan vise à utiliser et réutiliser à plusieurs reprises l'eau du fleuve à différents stades de son débit. En outre, cette vision se base sur le partage des avantages, le développement durable, des droits et un accès équitables aux eaux communes du cours inférieur transfrontalier du Jourdain pour tous les riverains.
De nombreux représentants de bailleurs de fond dont USAID, la Banque mondiale et l'Union européenne ont assisté à la conférence.
Les liens pour consulter l'ordre du jour, les discours d'éminentes personnalités politiques, les exposés ainsi que l'album de photos de la conférence sont disponibles en cliquant sur le site web FOEME à la page événements.
Les représentants FOEME / EcoPeace ont, au cours de la 14ème Conférence Internationale sur les Lacs Vivants intitulée''Les Lacs dans la régions à forte densité de population - équilibre entre l'homme et la nature" présenté les défis qui se posent à la Mer Morte ainsi que les facteurs de son rétrécissement continu directement lié à la détérioration du cours inférieur du Jourdain, sa principale source d'eau.
Ils ont également insisté sur la nécessité d'appuyer la mise en œuvre des plans d'action élaborés dans le Plan Directeur transfrontalier promu par l’ONG en vue de la réhabilitation du Jourdain. Pour plus d'informations, consulter le blog qui suit.
Au cours de la conférence le projet a reçu une "Déclaration des organisations non gouvernementales soutenant la réhabilitation et le développement durable du fleuve Jourdain".
L'événement a été organisé par le Fonds mondial pour la Nature et a réuni 350 délégués de 33 pays à travers le monde.
Dix-huit représentants du secteur public de l’eau, du monde des assurances privées et d’ONG provenant de 7 Pays (à savoir, l’Algérie, l’Égypte, Israël, le Liban, le Maroc, la Tunisie, la Palestine et la Jordanie) ont récemment suivi une formation sur les questions des risques et d’assurances dans les Partenariats Public-Privé (PPP) pour les infrastructures de l’eau,dans le cadre d’une activité organisée par SWIM-SM du 30 au 31 octobre 2014, à Athènes, en Grèce.
Les contrats de partenariat public-privé (PPP) engendrent des risques de types divers, tels que des risques d’ordre politique, commercial, juridique, de génie civil, monétaires etc. qui doivent être perçus et gérés de manière appropriée. Tout important que soit le rôle des institutions publiques et privées dans la couverture de tels risques avec, à la clé, une amélioration du climat d’investissement, le degré d’engagement du secteur local des assurances privées dans les Pays du sud de la Méditerranée s’avère insuffisant, d’où le besoin de mieux l’informer sur les outils et les méthodes disponibles, dans un premier pas vers une meilleure et plus sûre couverture des risques au niveau de PPP pour le marché des infrastructures de l’eau et des eaux usées.
A travers cette conférence, le secteur public de l’eau, le monde des assurances privées et les ONG ont été éclairés sur les divers types de risques éventuels afférant les PPP, sur leur évaluation et gestion ainsi que sur le rôle que pourraient jouer les organisations internationales, telles que l’Agence Multilatérale de Garanties d’Investissement (AMGI) et les sociétés nationales d’assurances privées, dans la réduction de tels risques. Les participants ont, par ailleurs, eu l’opportunité d’être en contact avec diverses organisations, telles que l’OCDE/ISMED (Sécurité des Investissements en Méditerranée), l’AfDB (Initiative pour la Mitigation des Risques en Afrique - IRMA), l’Union de Berne, l’Union de Prague ainsi qu’avec quelques sociétés d’assurances commerciales actives dans la région pour soutenir les Pays dans leurs efforts d’établir des PPP sûrs et efficaces dans le domaine des services de l’eau.
Par ailleurs, cette conférence a amélioré le niveau de compréhension sur les besoins du secteur local des assurances privées, lorsqu’elles s’engagent dans un PPP pour le développement d’infrastructures de l’eau ainsi que sur les besoins en renforcement des capacités, comme, par exemple, la gestion des contrats, une connaissance plus approfondie de la répartition et de la gestion du risque à travers une analyse minutieuse et détaillée des cas d’études actuels, une plus vaste exposition à ce qui se passe dans le secteur de l’eau, plus de capacités de la part des ONG à suivre les PPP, ainsi que du secteur public et privé et des ONG à s’engager en des interventions dans l’avenir.
Qui plus est, la conférence a permis d’ouvrir un dialogue entre le secteur public, le secteur privé et les ONG présentes, afin d’améliorer le climat des investissements dans le domaine de l’eau dans les Pays au sud et à l’est de la Méditerranée.
La formation a enchaîné avec la 1ère Conférence Régionale du projet labellisé par l’Union pour la Méditerranée (UpM) sur la Gouvernance et le Financement du Secteur de l’Eau en Méditerranée (du 28 au 30 octobre 2014, à Athènes, en Grèce), organisée par le Partenariat Mondial de l’Eau en Méditerranée (GWP-Med) en coopération avec SWIM-SM. Cette conférence a aidé à préparer le terrain pour l’échange d’ expériences et de meilleures pratiques en matière de gouvernance et de financement durable de l’eau tout en abordant les principales impasses et questions transversales au niveau du nexus gouvernance et financement de l’eau. De surcroît, cette conférence a emmené à la réflexion sur une plateforme de dialogue régional sur le nexus gouvernance et financement entre les acteurs du privé, du public et de la société civile, appelant à davantage de coopération nord-sud et sud-sud.
Pour citer un des participants appartenant au secteur local des assurances privées qui a assisté à la conférence régionale et qui a pris part à la formation : « C’est mon premier contact avec le secteur de l’eau ; je ne savais pas que tant d’efforts sont en cours et qu’il existe un aussi grand potentiel dans ce secteur ».
Les documents et le matériel de la réunion peuvent être téléchargés en suivant ce lien
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