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Des missions ont été organisées à Alger, Algérie du 11 au 13 novembre 2014. Les Termes de référence ont été discutés et le rapport final a été préparé, prêt à être publié.
Des ateliers sur le terrain ont été organisées du 10 au 12 décembre 2014 en Tunisie sur les pratiques agronomiques et les activités publiques de participation au SIG ainsi que sur l'échange d'expérience sud-sud. Ont participé à ces ateliers 27 personnes, dont 19 agriculteurs tunisiens et algériens, 4 cadres intermédiaires d'Algérie, 2 cadres supérieurs de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et 3 de l'Institut des régions arides (IRA). Les ateliers consistaient en des présentations Power Point et des discussions sur les actions entreprises dans chaque site cible. L'action proposée porte sur l'application et la diffusion de la gestion intégrée et durable de l'eau et de l'agriculture dans deux zones arides pilote du Maghreb, qui s'appuie à la fois sur une approche participative et le développement de pratiques appropriées dans le cadre de l'adaptation au changement climatique.
Le traitement des données hydrogéologiques, iso-chimiques et isotopiques relatives à la qualité de l'eau a été effectué aux mois de novembre-décembre 2014 tant en Algérie qu'en Tunisie.
Les rapports suivants ont été produits en décembre 2014 :
- Rapport sur les activités agronomiques à Oum Zessar, Médenine - Tunisie (Rapport sur les activités agronomiques dans le site d'Oum Zessar, Médenine (Tunisie) visant à promouvoir la dissémination des résultats de la recherche obtenus à l'échelle des zones pilotes de démonstration en termes de gestion de l'eau d'irrigation, ce qui constitue une véritable contribution au développement de recommandations opérationnelles pour une gestion durable des ressources en eau. Des zones de démonstration ont été sélectionnées pour illustrer les meilleures pratiques agricoles aux agriculteurs frappés par la pénurie d'eau à cause du climat aride. Cela permettra de mettre en exergue les effets de l'utilisation de différentes techniques d'irrigation avec de l'eau salée, notamment les effets d'une irrigation déficitaire sur le rendement des cultures.
- Récolte de l'eau et techniques agricoles en milieu aride : un modèle intégré et durable dans les régions du Maghreb concernant la participation publique au SIG et les activités d'échange d'expériences sud sud visant à disséminer les résultats obtenus dans les sites de démonstration et d'échange d'expériences entre les agriculteurs des sites sélectionnés de Oum Zessar bassin (Médenine) et ceux de Biskra (Algérie).
- L'entrepreneur a prévu d'organiser un cours de formation endéans mars 2015 sur l'exploitation et la maintenance (E&M) de l'usine de traitement des eaux usées destiné au personnel de la Direction de la sécurité publique (PSD).
- La cession de l'usine de traitement des eaux usées à la Direction de la sécurité publique est également prévue au mois de mars.
- La mission d'évaluation concernant l'utilisation sécuritaire des eaux usées traitées à la Direction de sécurité publique (PSD) devrait s'achever au mois de mars 2015.
- L'usine de traitement des eaux usées de la PSD a démarré ses activités au mois de juin 2014 et, après l'installation d'un système de traitement tertiaire, 50-60 mètres cubes d'effluents traités sont produits quotidiennement pour irriguer l'aménagement paysager. MIRA, une société jordanienne de consultants dans le domaine de l'agriculture irriguée, a été désignée par la GIZ pour réaliser une mission sur les impacts économiques et environnementaux des activités de réutilisation par la PSD. À cette fin, des échantillons d'eau et de sol ont été prélevés en octobre, novembre et décembre 2014 et d'ultérieurs échantillons le seront en janvier 2015. L'étude sera finalisée avant la fin de janvier 2015. Tous les documents pertinents seront téléchargés sur le site web à la fin de toute la mission (cliquer ici).
Le projet mène une mission d'impact et d'évaluation des projets pilotes au Maroc, en Tunisie, Égypte et Jordanie dont la durée couvre celle du projet (depuis 2012). La mission est réalisée par les partenaires chargés de la mise en œuvre du projet avec l'objectif d'analyser les impacts socio-économiques et environnementaux des activités pilotes de Sustain Water Med ainsi que la réalisation des objectifs globaux et des indicateurs du projet. Deux missions en Jordanie et en Tunisie ont été effectuées au mois de septembre et octobre 2014; la mission au Maroc a eu lieu du 10 au 14 novembre 2014; celle en Égypte est prévue pour février 2015.
Pour l'agenda de la mission cliquer ici.
Les 1 et 2 décembre, le projet a organisé une conférence régionale à Sharm El Sheikh, Égypte pour aborder les derniers thèmes qui sont aussi les plus pertinents concernant les ressources en eau non conventionnelles.
150 professionnels de plus de 11 pays de l'UE et de la région MENA ont assisté à la conférence.
Cette manifestation a permis l'échange et la diffusion du savoir-faire en termes des meilleures pratiques, des études de cas réussis et des solutions innovantes dans le secteur de la gestion des ressources en eau non conventionnelles. Elle a constitué une plate-forme rassemblant des professionnels de l'eau, des décideurs politiques, des institutions privées, des capitaines d'industrie, des experts, des consultants, des organismes de régulation, des académiciens et des professionnels de terrain.
Les documents de la conférence sont disponibles ici
La réunion a rassemblé les équipes SWIM-Sustain Water MED de Jordanie, Maroc, Égypte et Tunisie, les partenaires ENEA et Adelphi ainsi que l'équipe de coordination du projet d'Amman/Jordanie. Un représentant de la délégation de l'UE au Caire a assisté à la réunion en sus de l'équipe de consultants chargés de l'évaluation (Cliquer ici).
La réunion visait à :
- Recueillir les réactions de tous les pays partenaires sur les activités menées depuis la 4ème Réunion régionale de juin 2014 à Rabat/Maroc
- Établir un terrain commun sur les progrès de la finalisation du recueil et de l'évaluation des impacts sociaux et environnementaux
- Recueillir les réactions des partenaires du projet sur les questions en suspens concernant le processus d'évaluation, comme l'approche régionale adoptée par le projet SWIM-Sustain Water MED, la cause des retards dans la construction d'usines pilotes dans certains pays partenaires et des perspectives de durabilité et de reproductibilité de ces usines pilotes.
- Acquérir une connaissance plus approfondie de l'état actuel de l'évaluation en cours du projet SWIM-Sustain Water MED et de ses résultats préliminaires.
- Revoir et finaliser les plans pour les activités programmées jusqu'en septembre 2015.
- Permettre l'échange d'idées et d'expériences parmi l'équipe du projet..
Le premier cours de formation en ligne sur la gouvernance dans le secteur de l'assainissement urbain a été organisé du 3 nov au 15 déc 2014.
Les thèmes de la formation étaient axés sur les aspects de l'assainissement durable, le financement de l'assainissement, les aspects institutionnels et les réseaux d'assainissement. Environ 50 participants ont suivi avec succès le cours de formation, représentant l'Égypte, la Jordanie, le Maroc, la Tunisie, l'Algérie et la Palestine. Le deuxième cours de formation en ligne est prévu pour février/mars 2015 et aura une durée totale de 6 semaines (cliquer ici).
L'eau récupérée, ses utilisations durables et la recharge artificielle des aquifères ont été au cœur d'un colloque international, qui a réuni des institutions internationales et des experts à Tunis, du 1er au 3 octobre. L'événement a représenté un tournant dans la campagne de communication "chaque goutte d'eau" lancée par IMPROWARE avec trois objectifs: élargir la participation tunisienne et égyptienne aux thèmes abordés par le projet; donner des entrants bottom-up aux équipes techniques et mettre en place une "stratégie adaptative" au projet; disséminer les résultats du projet en cours.
Le Symposium, fort des contributions d'éminents experts d'Europe, d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient, des États-Unis et d'Inde, a certainement aidé à la large diffusion des sujets intéressants sur les recoupements entre les pratiques de gestion durable de l'eau et les politiques susceptibles d'être adoptées dans la région du sud de la Méditerranée.
Les sujets traités sont allés des défis posés par la détérioration des aquifères à cause de la pénétration de l'eau salée provoquée par la pression exercée par la surexploitation et le changement climatique à des approfondissements et des cas de modèles pilote rentables, respectueux de l'environnement et facilement reproductibles; des méthodes de traitement des eaux usées aux moyens innovants pour intégrer de plus en plus la réutilisation des eaux usées à la planification et au développement de la gestion de l'eau. Le Colloque est passé de l'illustration des résultats et des leçons apprises pendant la mise en œuvre d’IMPROWARE, qui est un aspect majeur dans le cadre du Programme SWIM, à l'identification d'une panoplie de modèles opérationnels visant à renforcer les performances du projet dans le secteur de l'eau.
Le colloque a également été l'occasion de présenter quelques modèles proactifs élaborés par IMPROWARE: il s'agit de modèles qui pourraient se révéler très utiles à l'avenir pour la CE dans la mise en œuvre de futurs projets SWIM.
Une session préliminaire portant sur les trois principaux sujets couverts par le Programme E-Learning d'IMPROWARE s'est tenue en présence de chercheurs et de tuteurs du programme qui ont traité des aspects scientifiques, législatifs et socio-économiques de la gestion des eaux usées. IMPROWARE a symboliquement remis des diplômes à deux Tunisiens "expert-étudiants". La session a également été l'occasion de lancer un deuxième appel à contributions scientifiques, pour continuer à promouvoir et intensifier le dialogue scientifique sur ces sujets extrêmement importants.
Le 2 octobre, un groupe de participants internationaux de haut niveau s’est réuni dans le but de donner une contribution significative à trois sessions portant sur :
1- Pratiques, politiques, règlements et directives techniques sur l'utilisation de l'eau récupérée,
2- investigations hydrogéologiques et géophysiques,
3- Marais artificiel et recharge artificielle des aquifères (AAR)
Toutes les présentations sont actuellement disponibles sur le site www .improware.eu
Le matin a, en outre, été le cadre de deux sessions marquantes, l'une avec la participation d'experts du Mécanisme de soutien de SWIM (SWIM-SM) et, l'autre, destinée à promouvoir la participation du public sur les questions relatives à la sensibilisation du public, et qui a permis aux acteurs concernés de la société civile tunisienne et des ONG égyptiennes de s'exprimer dont des étudiants inscrits à la campagne tunisienne d'un an appelée "chaque goutte d'eau" à l'horizon de la Convention d'Aarhus de la CEE-ONU (le Ministère italien de l'Environnement, la Terre et la Mer est le point focal de la Convention et figure parmi ses principaux partenaires actifs). L'occasion a permis d'inscrire les activités participatives d'IMPROWARE dans un cadre international basé sur l'information et l'engagement actif des acteurs.
Le 3 octobre, le résumé des deux sessions techniques a offert une base pour une intéressante table ronde de haut niveau réunissant des représentants des institutions participantes, des experts ainsi que les acteurs IMPROWARE. La discussion a établi un lien entre les pratiques sur le terrain et les contraintes rencontrées par la mise en œuvre d'IMPROWARE et d'autres projets en cours, et les politiques émergentes.
L'objectif principal du Colloque était d'offrir des modèles opérationnels susceptibles d'ouvrir la discussion avec des points de vue concrets. En partant du modèle initial programmé (moyens de recharge traditionnelle des aquifères comparés aux moyens innovants), une stratégie adaptative s'est révélée nécessaire, pour autant qu'une pleine approche participative soit en mesure de produire un réel changement, en termes de sensibilisation du public. Dans le cadre du Symposium, un modèle de changement a été présenté par M. Emad Adly qui a montré comment "sortir des sentier battus" pourrait apporter l'innovation et opérer un changement pour passer des débats sur les questions à des actions efficaces guidées par la volonté de faire avancer les sujets et - dans la mesure du possible - les régler.
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